Quatre hannetons de mai, Avec des antennes dressées, Passent comme des hélicoptères Dans la forêt de conifères.
Ils ont des cartables chargés De crayons et de cahiers Et se posent un instant Sur le chêne verdoyant.
Ils s’abreuvent de rosée Sur les feuilles à peine nées Et ramassent sur les rameaux Des glands aux drôles de chapeaux
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