- Qulest-ce qui t’arrive? demanda Frédéric,
tout étonné. Tu ne peux pas parler ?
Alors, très étonné ni son tour, le lion lui demanda :
- Tu n’as pas du tout, du tout, peur de moi ?
- Peur ? Que signifie « peur » ? demanda Frédéric.
- « La peur » est un sentiment que l’on éprouve en voyant un lion,
alors on se met ni trembler, dit le lion.
- Moi, je ne tremble que lorsque j’ai froid, dit Frédéric.
- Tu as beaucoup de courage, dit le lion.
- « Courage » ? Qulest-ce que
ça veut dire, « courage » ? demanda Frédéric.
- « Courage » c’est quand on ne tremble pas
en voyant un lion. Jusque lí , on a toujours pris
peur ne me voyant et on s’est enfui.
Il n’y a que toi, Frédéric, ni ne pas avoir été effrayé.
- Mais ce n’est pas très gai pour toi. Ça veut dire que tu es toujours tout seul.
Le lion acquiesça en secouant la tête.
Frédéric avait entièrement raison.
Clétait vrai qu’il se sentait très, très seul.
- Viens donc avec moi, dit Frédéric.
Et ils partirent tous les deux en
slenfonçant toujours plus profondément dans la forêt inconnue.
Lí au milieu des arbres, ils rencontrèrent un magicien
qui portait un chapeau immense.
Le magicien était assis sous un arbre
et faisait de la magie. Il transformait une fleur en ballon
et le ballon en fleur.
Il souriait, très content de lui.
On pouvait lire sur son visage
que la magie lui faisait particulièrement plaisir.
- Pourquoi fait-il ça ? se demanda Frédéric.
Presque une centaine de ballons
flottaient doucement au-dessus de la forêt.