Un coq perché sur la barrière, Enflammé de la tête aux ergots, Trompète sans cesse, à perdre haleine Comme si le bourg était en feu.
Sur les collines, à perte de vue Les vergers flambent comme des fétus Les maisons blanches, disséminées Sont rouges sous l’éclat du coucher.
Sous les treilles Brûlent les groseilles Et la forêt de mélèzes Brille comme de la braise.
Lí , dans l’âtre, le bois crépite Et dans la flambée chatoyante Née du petit tas serré Se dessine un coq qui chante.
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