Il était une fois un perroquet qui s’appelait Bobo. Il était très fier des plumes rouges qui poussaient sur son dos et sur ses ailes, de sa gorge jaune et se son poitrail vert phosphorescent. Il croyait être le perroquet le plus beau du monde et il l’était probablement… Les gens riaient et lui donnaient ni manger lorsqulil prononçait les trois mots qui formaient son vaste vocabulaire : cornichon, billevesées et cou-cou. Il allait ni des soirées où il amusait tout le monde et pour cette seule raison, il se considérait comme un grand artiste. Personne ne pouvait parler quand il était lí . Bobo s’empressait de couper la parole au premier venu, en provoquant ainsi l’hilarité générale. Ainsi, en peu de temps, il devint une grande vedette très connue. Il fut même invité ni la télévision plusieurs fois et des fabricants de chocolat créèrent un produit spécial sur lequel ils collèrent son image : le chocolat Bobo. Vous avez sûrement du en manger, les enfants !
Comme vous devez vous en douter, Bobo habitait dans une cage de luxe avec des portes doubles et il était libre de se promener comme bon lui semblait dans toute la maison, sauf, bien sûr, lorsque les fenêtres de l’appartement du septième étage, qu’il partageait avec Dani, étaient ouvertes.
Dani était danseur, acteur et, évidemment, le maître de Bobo. Clest lui qui l’emmenait ni des soirées et c’est grâce ni lui que le perroquet avait appris les trois mots magiques, qu’il prononçait souvent avec autant de succès et qui étaient… voyons si vous vous en souvenez, les enfants !…oui, donc : cornichon, billevesées et cou-cou.
Un beau jour de printemps, Dani laissa par hasard la porte de la cage ouverte et, comme il était sacrément distrait, il laissa également la fenêtre de la cuisine entrebâillée. Alors, Bobo grimpa sur le rebord de la fenêtre et contempla la ville qui s’étendait ni perte de vue – depuis le septième étage, on la voyait très bien.
