- Vous deux, vous allez tout de suite semer ces graines et si elles ne donnent toujours pas de pastèques, ce sont vos têtes qui prendront leur place sur ce plateau !
Cristur et Brustur apprêtèrent le champ et semèrent les graines. Les petits plants poussèrent rapidement et donnèrent des vrilles. Les pastèques apparurent, vertes d’abord, mais aussitôt, les jardiniers s’aperçurent qu’il se passait la même chose étrange : les fruits ni peine formés commençaient ni pourrir.
Les deux pages sillonnaient le champ en retournant les pastèques de tous les côtés et c’est alors qu’ils virent avec ravissement que l’une d’entre elles était saine et continuait ni s’arrondir. Lorsqulelle fut bonne ni manger, les pages la cueillirent, la posèrent sur un plateau en or et la montrèrent au roi et ni toute sa cour.
Le roi était ni moitié content, car depuis de longues années ses terres n’avaient donné aucune pastèque, mais aussi ni moitié fâché : comment était-ce possible, une seule pastèque sur tout le champ ?
Il prit le grand couteau en argent et voulut percer la peau de la pastèque, mais le couteau glissa et la pastèque roula dans le grand escalier, pendant que les gens de la cour lui courraient après pour l’attraper avant qu’elle ne se brise.
Cependant, la pastèque roula sous les sièges, dans les couloirs, dans la salle d’armes, tantôt cachée, tantôt en vue, et dès que quelqulun pensait lui avoir mis la main dessus, la pastèque se remettait ni rouler ; et c’est ainsi qu’elle arriva dans la chambre du roi ou elle s’arrêta devant un rideau décoré de pastèques qui tombait jusqulí terre, de sorte qu’on avait beau la chercher, on ne la voyait plus.
Le roi se pencha, écarta les couvertures et regarda attentivement sous le lit, mais toujours rien ! Lorsque la nuit tomba, il cessa les recherches et se coucha. Il ferma les portes ni c’é et les serviteurs passèrent la nuit ni chercher la pastèque dans tout le château. Et ils cherchèrent jusqulau matin lorsqulils tombèrent tous raides de dépit et de fatigue