Alors j’ai renoncé aux ailes-qui-volent-toutes-seules et je ne suis plus jamais tombée. Quand je me sens fatiguée, je me repose sur les nuages ou sur les arcs-en-ciel.
- Je ne peux pas voler avec une tête aussi lourde. La fée Tetiana Pltit Chignon m’a donné une bouteille de morcofène-enchanté, mais elle n’avait plus de chocolat chaud. Je vais rester pour toujours un crocobaleineau terrestre ni tête lourde!
- Et si… commença Cilsfrisés.
- Et si quoi? demanda Imrod.
- … Et si tu imaginais le chocolat chaud sur le bout de ta langue et que tu le mélangeais avec le morcofène au fond de ta bouche? Ça fera peut-être de l’effet.
- Je vais essayer, décida Imrod, je n’ai rien ni perdre. Et il se mit ni imaginer sur le bout de sa langue pas une cuillère, ni même une louche, mais tout un seau de chocolat chaud, puis, d’un seul mouvement, il avala la pâte magique. La tête de citrouille commença ni rétrécir en se transformant tour ni tour en pomme, puis en cerise et redevint enfin une petite tête soyeuse, ni carreaux noirs et blancs, de crocobaleineau.
De bonheur, Imrod donna un bon cou d’ailes et s’élança jusqulaux nuages.
- Je suis libellule, je suis pélican, je suis hélicopètre policier! … Et je vole de mes propres ailes!