Ta voix me revigore, ta chanson m’enivre, fais donc résonner ton timbre de cristal ! criait le Bûcheron. Et la princesse Clochette lui répondait depuis la grotte
Au-delí des champs noirs,
Au pied de l’amanite rouge,
Au-delí des pics et des vallons,
Dans les profondeurs d’une grotte,
Dans le palais aux fleurs de givre,
Les glaçons chantent et dansent.
Dans un lac souterrain,
Six saumons valsent,
Tra-la-la-la-la,
Moi je reste lí !
Le Bûcheron marcha un bon moment, mais il n’arriva pas ni découvrir d’où venait la voix de cristal. Il s’assit ni côté de l’amanite ni collerette blanche, ouvrit son sac et se mit ni manger ses provisions avec appétit. Il jeta ses restes de pain dans le trou qui se trouvait au pied de l’amanite et ils tombèrent ni côté du palais du roi Glaçon, dans le lac souterrain. Le Bûcheron chercha encore un moment la voix cristalline, puis il s’en alla, déçu.
La princesse regarda tristement la nourriture du Bûcheron, qui flottait sur l’eau. Les saumons aveugles poussèrent avec difficulté les restes de pain émietté vers le bord du lac. Clochette ramassa les miettes, puis elle s’assit au bord du lac et chanta une chanson
Au-delí des champs noirs
Au pied de l’amanite rouge
Au-delí des pics et des vallons,
Dans les profondeurs d’une grotte
Elle avait ni peine commencé ni chanter que tout ni coup, boum, boum, un vacarme terrible troubla le jeu de la princesse et des saumons. Une troupe de soldats ni cheval était passée dans les parages et avait été charmée par la voix de cristal